samedi 27 septembre 2025

Correction texte La canne de grandpère - 7éme année - Module de Lecture

Correction texte La canne de grandpère - 7éme année - Module de Lecture

Résumé du texte :

Antoine admire son grand-père qu’il considère comme un magicien capable de faire rire et d’inventer des jeux. Un jour, malgré sa fatigue, le grand-père plante avec lui un arbuste, comme un secret partagé. Peu après, le grand-père meurt, laissant Antoine très triste. La canne du grand-père lui est offerte comme souvenir. Grâce à elle, Antoine se rappelle leurs moments complices et retrouve un peu de joie. L’arbuste qu’ils ont planté devient un symbole vivant de la mémoire et de l’amour qu’il garde pour son grand-père.

Activité 2 :

1. Sensibilisation et premier contact avec le texte

On présente le texte aux élèves en expliquant qu’il raconte une histoire entre un enfant et son grand-père. On les invite à partager leurs expériences personnelles (ont-ils déjà un objet qui leur rappelle quelqu’un de cher ?).

2. Hypothèses de lecture à partir du titre

Que peut représenter « la canne » d’un grand-père ? Est-ce seulement un objet pour marcher, ou peut-elle avoir une valeur symbolique ? Le titre annonce-t-il une histoire réaliste ou un peu magique ?

3. Commentaire des illustrations (si elles sont présentes dans le manuel)

Décrire ce qu’on voit : le grand-père, l’enfant, la canne, peut-être le jardin ou l’arbre. Mettre en lien avec le titre : est-ce que l’image confirme ou contredit les hypothèses ? Quelle ambiance l’illustration donne-t-elle (sérieuse, joyeuse, tendre, triste) ?

4. Remarques sur la forme du récit

C’est un récit à la première personne : le narrateur est Antoine, l’enfant. Le texte alterne entre des passages heureux (jeux, magie, rires) et des passages tristes (la maladie, la mort du grand-père). La narration est simple, mais pleine d’émotion.

5. Lecture de la séquence d’ouverture

Extrait : « Grand-père est un peu magicien… son rire d’ogre doux résonne dans le salon. »
Donner l’envie d’en savoir plus : dès le début, on découvre un grand-père drôle, joueur, presque magique. Cela pousse le lecteur à vouloir connaître la suite.
Dégager les informations essentielles :

  • Qui raconte ? → Antoine, le petit-fils.

  • Les personnages → le narrateur (Antoine), son grand-père, puis mamie.

  • Les rapports entre eux → complicité, tendresse, transmission de souvenirs et de jeux.

Activité 3 :

Explication des séquences 2, 3, 4 et 5

Dans la séquence 2, le grand-père, déjà fatigué, emmène Antoine planter un arbuste qui devient leur secret commun. Dans la séquence 3, la maladie progresse et le grand-père ne peut plus sortir ; il regarde l’arbuste seulement par la fenêtre et meurt peu après. Dans la séquence 4, la famille vit la douleur de la perte ; Antoine reçoit la canne en héritage et découvre la souffrance mais aussi la force des souvenirs. Dans la séquence 5, Antoine apprivoise sa tristesse, retrouve des instants de joie avec Sophie, et l’arbuste devient symbole de mémoire et de continuité.

Etude de la progression du récit

Le récit avance d’un ton léger et joyeux (le grand-père magicien) vers un ton plus grave (la maladie et la mort), puis se termine dans une atmosphère d’apaisement et d’espoir (l’arbuste et la canne comme héritage). La progression suit le cycle de la vie : enfance → vieillesse → mort → transmission.

Lien entre les quatre séquences et la première

La première séquence montre le grand-père magicien et complice, ce qui crée un contraste avec les séquences suivantes où la maladie le fragilise. Mais ce lien de complicité reste présent : même malade, il transmet à Antoine un secret et un objet précieux. Ainsi, les dernières séquences prolongent et transforment le lien initial en souvenir durable.

Etude des indicateurs spatio-temporels

Le récit alterne entre la maison (le salon, la fenêtre), le jardin (où est planté l’arbuste), et le cimetière (l’enterrement). Le temps progresse de façon chronologique : moments de jeux → maladie → mort → héritage → mémoire et transmission.

Ordre d’apparition des personnages

D’abord Antoine et son grand-père, ensuite Mamie, puis la maman, le papa, et enfin Sophie et son grand-père ami. Chaque apparition correspond à un moment clé du récit : la complicité, la maladie, le deuil, l’héritage, la mémoire et l’ouverture vers l’avenir.

Evolution de l’état du grand-père

Au début, il rit, parle et joue. Puis il souffre de plus en plus, doit s’appuyer sur sa canne, finit par se taire et ne plus sortir. Enfin, il meurt et son silence devient définitif. L’évolution va de la vitalité et de la parole joyeuse vers la maladie, le silence et la disparition.

Réflexion et hypothèses sur le sens de « l’arbre à secret »

L’arbuste planté devient un symbole de la relation unique entre Antoine et son grand-père. C’est leur secret partagé, un signe de vie et de continuité malgré la mort. L’arbre grandira comme grandit la mémoire et l’amour d’Antoine pour son grand-père. Il incarne l’idée que les liens affectifs se prolongent au-delà de la mort et qu’ils se nourrissent chaque jour, comme on arrose un arbre.

Activité 6 :

Étude des personnages : principaux et secondaires – Rapports entre eux

Les personnages principaux sont Antoine (le narrateur, petit-fils) et le grand-père. Leur relation est centrale : complicité, tendresse, transmission d’un secret et d’un héritage affectif. Les personnages secondaires sont Mamie, la maman, le papa, et Sophie. Chacun joue un rôle précis : Mamie accompagne la vieillesse et offre la canne, maman explique la mort, papa partage le deuil et les souvenirs, Sophie représente l’avenir et l’ouverture vers la vie. Les rapports entre eux sont marqués par l’amour familial, la douleur du deuil et le soutien mutuel.

Place de la canne dans le récit – Rapport entre le titre et le texte

La canne est à la fois un objet concret (soutien du grand-père malade) et un symbole : elle incarne la mémoire, la transmission et la continuité entre générations. Offerte à Antoine, elle devient un trésor et un signe de complicité. Le titre du récit met déjà en valeur cet objet qui résume l’histoire : c’est par elle que l’on comprend l’importance du lien entre grand-père et petit-fils.

Évolution / Parcours du personnage principal

Antoine passe par plusieurs étapes : l’innocence joyeuse avec le grand-père magicien, la découverte de la fragilité et de la maladie, l’épreuve de la mort et du deuil, puis l’acceptation et la reconstruction grâce à la canne, à l’arbre et à ses proches. Son parcours est celui d’un enfant qui grandit à travers une expérience douloureuse mais formatrice.

Récit d’une transformation et d’une initiation

Le texte raconte l’initiation d’Antoine à la réalité de la vie et de la mort. La disparition du grand-père le fait passer de l’enfance insouciante à une maturité nouvelle : il découvre la douleur de la perte mais aussi la force du souvenir et de la transmission. L’arbuste et la canne symbolisent cette transformation : d’un simple jeu, on passe à un héritage spirituel. Le récit est donc une histoire d’apprentissage, où Antoine devient plus fort et comprend que la mémoire garde vivants ceux qu’on aime.

Activité 8 :

Explication des cinq dernières séquences

Dans la séquence 9, Antoine reçoit la canne de son grand-père et la considère comme un trésor, symbole de transmission.
Dans la séquence 10, lors de l’enterrement, il prend conscience de la mort et écoute son père qui lui explique que l’esprit voyage.
Dans la séquence 11, Antoine confie sa tristesse à Sophie, ce qui marque une ouverture vers l’amitié et le partage du deuil.
Dans la séquence 12, il place la canne dans sa chambre et veille sur l’arbre planté, signe de fidélité et de mémoire.
Dans la séquence 13, le rêve transforme sa douleur : il se voit magicien sur scène, devant un grand-père qui l’applaudit, signe que le souvenir n’est plus triste mais porteur de vie et de fierté.

Transformation du personnage principal

Antoine évolue profondément : d’un enfant insouciant qui s’amuse avec les tours de son grand-père, il devient un garçon qui traverse la douleur du deuil mais apprend à transformer la tristesse en force. Son initiation à la mort se double d’une ouverture à l’avenir : il garde le souvenir vivant grâce à la canne, à l’arbre et au rêve.

Réflexion sur le travail de mémoire (séquence 11)

Quand Antoine parle à Sophie de sa tristesse et de son grand-père, il met en mots son chagrin. Partager le souvenir devient une manière de faire vivre le grand-père en lui. Le travail de mémoire apparaît comme un processus double : individuel (il arrose l’arbre chaque jour) et collectif (il raconte, il transmet).

Hypothèses sur le sens du rêve (séquence 13)

Le rêve exprime la transformation intérieure d’Antoine. Le grand-père n’y est plus associé à la mort, mais à la magie et à l’encouragement. Antoine se voit magicien, héritier du rôle du grand-père. Le rêve symbolise donc l’acceptation du deuil, la transmission et l’idée que l’amour du grand-père continue à vivre en lui.

Analyse des deux dernières séquences

Dans l’avant-dernière séquence, Antoine réussit à refaire les tours de son grand-père devant Sophie : il reprend le rôle de magicien, comme un passage de témoin.
Dans la dernière séquence, il associe l’amour naissant pour Sophie à la beauté de la vie. La tristesse s’efface au profit d’une ouverture à l’avenir. Ces séquences clôturent le récit en montrant que la mémoire du grand-père nourrit la joie et permet à Antoine de grandir.



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