Correction texte Déjeuner sur l'herbe - 7éme année

Correction texte Déjeuner sur l'herbe - 7éme année - Module2

Résumé :

À l’approche de midi, les femmes quittent le village pour apporter aux travailleurs des plats fumants de couscous. L’arrivée des porteuses de nourriture provoque la joie et l’arrêt du travail dans le champ. Le narrateur suit son jeune oncle en courant, tout en plaisantant sur la faim. L’appétit est immense, et le couscous, relevé d’épices, est englouti rapidement, accompagné d’eau fraîche conservée dans des jarres couvertes de feuilles de bananier. Après ce festin, les hommes se reposent à l’ombre ou aiguisent leurs outils, tandis que les enfants, pleins d’énergie, s’adonnent à leurs jeux et pièges.

Je découvre le texte :

– Où et quand se déroule la scène ?
La scène se déroule dans un champ, à l’heure de midi, au moment où le travail agricole s’interrompt pour laisser place au repas.

– Quels en sont les personnages ?
On trouve :

Les femmes qui arrivent du village en portant les plats de couscous,
Les hommes qui travaillent aux champs et qui se reposent ensuite,
Le narrateur (l’enfant) et son jeune oncle,
Les enfants qui, après le repas, jouent et posent des pièges.

J’approfondis ma lecture :

– Que représente pour les personnages l’approche de midi ?
L’approche de midi représente un moment de joie et de soulagement, car c’est la fin de la matinée de travail et l’arrivée du repas. C’est une véritable fête au champ : le travail s’interrompt, tout le monde se réjouit et l’appétit est à son comble.

– À ce moment précis, que font les enfants, les hommes et les femmes ?
Les femmes apportent les plats fumants de couscous depuis le village. Les hommes arrêtent de travailler, mangent, puis se reposent à l’ombre ou affûtent leurs faucilles. Les enfants, au début, courent à la rencontre des femmes avec enthousiasme ; après le repas, ils jouent et vont tendre des pièges. Le pronom personnel « nous » au début du texte désigne le narrateur enfant et les autres travailleurs ou enfants présents au champ. À la fin du texte, il renvoie surtout aux enfants, car ce sont eux qui continuent à jouer et à s’amuser après le repas.

– Qu’est-ce que le texte t’apprend sur le mode de vie et le rôle des femmes dans ce village africain ?
Le texte montre un mode de vie communautaire et rural : tout le village participe aux travaux des champs et partage les repas ensemble. Les femmes jouent un rôle essentiel : elles préparent et apportent la nourriture aux hommes et aux enfants. Leur présence marque une pause importante dans la journée et assure la cohésion de la communauté. Elles apparaissent comme les garantes de la vie familiale et collective, tandis que les hommes travaillent la terre et les enfants découvrent le monde par le jeu.

J’apprécie le texte :

À mon avis, ce qui montre le mieux le bonheur et le plaisir de ces gens, c’est surtout le plaisir de partager les repas. Le narrateur insiste sur l’arrivée joyeuse des femmes, les cris de bienvenue, la faim immense, le couscous brûlant qui « disparaît » rapidement, et l’eau fraîche servie dans les jarres. Tout cela traduit la convivialité et la joie d’être ensemble autour d’un repas simple mais festif.

Cependant, la nature des rapports entre les gens contribue aussi à ce bonheur : les plaisanteries de l’oncle, la course avec l’enfant, la solidarité dans les champs montrent une vie communautaire chaleureuse. Le goût du travail apparaît moins directement, car il est mis en pause à midi, mais il fait partie du mode de vie collectif qui donne du sens à ces moments de partage.

J’écris à mon tour :

– Une fois que le repas est terminé, les paysans font une bonne sieste.
– En Afrique noire, les femmes s’occupent de préparer et d’apporter la nourriture aux champs.
– Quand le père n’est pas là, c’est l’oncle qui accompagne l’enfant et qui partage avec lui la joie du repas et du jeu.