mardi 30 septembre 2025

Correction texte La blessure de la langue - 7éme année - Module5

Correction texte La blessure de la langue - 7éme année - Module5

Résumé du texte :

Un chasseur, laissé pour mort à la lisière de la forêt, est sauvé par un lion. Le lion le nourrit, le réchauffe et le ramène à la vie. Avant d’entrer au village, le lion s’éloigne par crainte des hommes mais reste écouter. Le chasseur raconte à son peuple comment le lion l’a sauvé, mais ajoute qu’il « sent mauvais ». Le lion, blessé par ces paroles, demande au chasseur de lui entailler le front. La blessure physique cicatrise, mais la blessure des mots, elle, reste ouverte. Finalement, le lion dévore le chasseur pour venger cette blessure morale.

Je découvre le texte :

1. S’agit-il d’un extrait ou d’un texte intégral (complet) ?

C’est un texte intégral (complet). Le conte commence avec le chasseur laissé pour mort et se termine par la morale clairement énoncée : « La langue est comme une lame de sabre. Elle est blessante et tueuse. » Il a donc une structure entière avec un début, un développement et une fin.


2. Quel est le personnage principal de ce conte ?

Le personnage principal est le chasseur.

  • C’est lui qui vit l’aventure (sauvé par le lion, ramené au village, puis puni).

  • Toute l’histoire tourne autour de son comportement et surtout de ses paroles.

Le lion est aussi très important, mais il agit surtout comme miroir pour montrer la faute et l’ingratitude du chasseur.


3. Quels sont les indices qui montrent que l’action se passe en Afrique ?

Plusieurs éléments :

  • C’est un conte africain (l’auteur le précise).

  • La présence du lion, « seigneur des animaux », symbole fort de la savane africaine.

  • Les références à la forêt et au village traditionnel avec des cases (habitations typiques).

  • Le cadre de vie simple : chasse, rivière, communauté réunie sur la place du village.

J’approfondis ma lecture :

1. Quels sont les deux grands moments du récit ?

  • Première partie : le sauvetage → le lion soigne, nourrit et protège le chasseur, puis le ramène vers son village.

  • Deuxième partie : la trahison et la punition → le chasseur parle mal du lion, celui-ci est blessé moralement, puis finit par se venger et le dévorer.


2. Compare les actions du lion et celles de l’homme dans la première partie du conte

  • Le lion agit avec bonté et générosité : il nourrit l’homme, le réchauffe, lui redonne la vie et le conduit jusqu’à son village.

  • L’homme, au contraire, montre de l’ingratitude : il raconte le sauvetage mais ajoute une critique humiliante (« il pue »).


3. D’après le lion, l’homme a-t-il été fidèle ?

Non. Même si le chasseur avait juré fidélité, il a trahi sa promesse en parlant mal de son sauveur devant tout le village. Pour le lion, cette trahison a détruit leur lien de confiance.


4. « Mais le lion n’est pas parti. Il est resté derrière la case dans laquelle habitait le chasseur et il a …écouté. »

Cette phrase annonce que les choses vont se compliquer parce qu’elle montre que le lion va découvrir la vérité sur les paroles du chasseur. Cela crée une tension : on devine qu’il sera blessé et que la relation va se briser.


5. Il est question de deux blessures différentes. Lesquelles ?

  • La blessure physique : l’entaille que le chasseur fait sur le front du lion, qui finit par cicatriser.

  • La blessure morale : les paroles humiliantes du chasseur (« il sent mauvais »), qui restent douloureuses et ne guérissent jamais.


6. Quels sont les indices qui montrent qu’il s’agit d’un conte oral ?

  • La présence de formules typiques des contes : « Il y avait une fois… », « Qu’on se le dise… ».

  • Le style répétitif et rythmé (le lion qui revient plusieurs fois demander : « comment va ma blessure ce matin ? »).

  • La morale explicite à la fin, qui est faite pour être retenue et transmise oralement : « La langue est comme une lame de sabre… ».

  • Le cadre simple et universel (village, forêt, rivière) typique des récits populaires.

J'apprécie le texte :

Ce qui me touche le plus dans ce conte africain, c’est surtout la morale.
L’histoire montre bien que les blessures faites par les paroles sont parfois plus graves que les blessures physiques. Le lion pardonne l’entaille sur son front, mais il ne peut pas oublier l’humiliation causée par les mots du chasseur.

Ce qui est aussi touchant, c’est la façon de raconter : avec des répétitions, un rythme simple, des images fortes (le lion qui nourrit de sa langue, qui réchauffe de son corps…), on sent que c’est une histoire faite pour être dite à voix haute autour d’un feu, pour marquer les esprits.

J’écris à mon tour :

« La blessure de la langue ne saigne pas, mais elle fait plus mal que celle du corps et ne guérit jamais. »

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