Correction texte Comme une bête - 7éme année - Module5
Résumé du texte :
Une femme aperçoit dans la forêt de l’Aveyron une étrange créature qui court comme une bête. Les chasseurs la capturent et découvrent qu’il s’agit en réalité d’un enfant sauvage, sale et couvert de terre. Enfermé comme un animal, il grogne, mord et mange avec ses doigts. Envoyé ensuite à Paris, il attire la curiosité des gens et des journaux, mais il reste muet et indifférent aux questions et aux regards posés sur lui.
Je découvre le texte :
1. Pourquoi, d’après toi, la narratrice commence-t-elle son texte par : « Cette histoire est vraie. » ?
Parce qu’elle veut montrer au lecteur qu’il ne s’agit pas d’un simple conte inventé, mais d’un fait réel. Cela rend le récit plus étonnant et donne plus d’importance à ce qui va être raconté.
2. Qu’est-ce qui fait que cette histoire est extraordinaire ?
C’est le fait qu’un enfant ait vécu seul, dans la forêt, comme un animal. Les villageois et les chasseurs le prennent d’abord pour une bête sauvage. Son comportement, sa manière de manger, de grogner et de mordre le rendent très différent des autres enfants.
3. Quels sont les trois lieux où se passe l’action ?
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La forêt de l’Aveyron, où l’enfant est aperçu et capturé.
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La gendarmerie, où il est enfermé comme une bête.
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Paris, dans une école pour enfants sourds-muets, où il est observé par les curieux.
J’approfondis ma lecture :
1. Qu’est-ce qui, dans les paroles de la femme, nous fait penser que ce qu’elle a vu peut être un humain ?
Elle dit avoir vu une bête qui courait « à moitié debout, à moitié sur quatre pattes ». Cette description laisse déjà deviner que ce n’est pas un simple animal mais peut-être un être humain.
2. Comment le personnage est-il désigné chaque fois ?
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Au début, on parle de lui comme d’« une espèce de bête ».
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Ensuite, les chasseurs découvrent que c’est « un enfant sauvage ».
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À la gendarmerie, on le traite encore comme « un animal ».
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Enfin, à Paris, on le désigne comme « le garçon ».
3. Comment les termes de reprise et les lieux de l’action montrent-ils que la vérité apparaît petit à petit ?
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Dans la forêt, il est pris pour une bête féroce.
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À la gendarmerie, on réalise que c’est un enfant mais on le traite encore comme un animal.
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À Paris, on comprend qu’il s’agit vraiment d’un garçon, même s’il est différent.
→ Ainsi, chaque lieu révèle une partie de la vérité, et les mots employés évoluent de « bête » à « enfant ».
4. Comment cet enfant réagit-il ?
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Dans la forêt : il fuit, grimpe aux arbres, se défend violemment et mord un chien.
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Dans la cage : il grogne, mord, mange salement et refuse les règles humaines.
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À l’école des sourds-muets : il reste muet, indifférent, comme s’il n’entendait rien et ne voulait pas communiquer.
5. Qu’est-ce qui montre que les gens ne comprennent pas le cas de cet enfant ?
Les curieux s’attendent à ce qu’il parle de sa vie dans la forêt, posent des questions absurdes (« Pourquoi il ne dit rien ? », « Il est méchant ? »), et certains refusent de croire qu’il a douze ans puisqu’il ne parle pas. Leur attitude prouve qu’ils jugent sans comprendre ce qu’il a vécu.
J'apprécie le texte :
Je pense que l’attitude du commissaire est dure et injuste. Au lieu de voir un enfant en difficulté qui a besoin d’aide, il le traite comme un simple animal dont il faudrait se débarrasser. Cela montre qu’il est plein de dégoût et de préjugés, sans chercher à comprendre l’histoire douloureuse du garçon.
J’écris à mon tour :
Le docteur Itard se rend sur les lieux pour voir l’enfant sauvage de ses propres yeux. Il en parle avec les infirmiers et observe attentivement le garçon, cherchant à percer le secret de son silence et de ses gestes. Il est sûr que, avec patience et éducation, cet enfant pourra apprendre à communiquer.
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