Correction texte La peur du mépris - 2éme année - Module2
Compréhension :
1️⃣ Le récit se trouve dans les passages où le narrateur raconte les faits comme le chavirement du bateau et le sauvetage. Le monologue apparaît chaque fois qu’il se parle à lui-même, partagé entre deux pensées : par exemple quand il se justifie ou se traite de misérable.
2️⃣ La voix de la prudence lui conseille de ne pas se jeter à l’eau. Elle lui rappelle son âge, ses rhumatismes, le froid et la faute du batelier qui ne sait pas nager. La voix de la conscience, elle, l’incite à agir, à sauver l’homme. Elle parle avec un ton sévère et accusateur en disant « Lieutenant Louaut, vous êtes un lâche ! ». Elle le vouvoie pour marquer la distance, comme si c’était une autorité morale qui le jugeait.
3️⃣ Les mots qui montrent la satisfaction de Louaut sont « J’étais le plus heureux des hommes » et « Non, Louaut n’est pas un lâche ! ». Ils s’opposent aux paroles négatives du début comme « misérable » et « lâche » qui exprimaient la honte et la peur.
4️⃣ Ce récit montre que la vraie force morale vient de la conscience. Même si Louaut agit d’abord par peur du mépris, il découvre que faire le bien apporte une joie intérieure. Stendhal veut montrer que c’est en écoutant sa conscience qu’un homme devient digne et courageux.

0 commentaires
Enregistrer un commentaire