Correction texte Une existence exemplaire - 2éme année - Module4
Compréhension :
1️⃣
Non, la vie du chef de gare ne semble pas avoir été riche en événements. Elle a été monotone et répétitive, entièrement consacrée à son travail : « Trente ans, sans un blâme ; trente ans, sans une erreur d’écriture ». Il n’a connu d’autres joies que ses timbres et sa bibliothèque, ce qui révèle un quotidien sans aventures ni grandes émotions.
2️⃣
Son caractère rigoureux, sérieux et discipliné explique sa vie professionnelle. Il s’est imposé une conduite exemplaire en refusant les mauvaises habitudes du « commun des hommes ». Sa volonté de perfection et son sens du devoir l’ont conduit à sacrifier les plaisirs pour réussir dans sa carrière.
3️⃣
L’exemplarité de sa carrière réside dans le fait qu’il l’a effectuée sans aucune faute, sans réclamation, avec un dévouement total à son travail. Il a été irréprochable, respectant les règles et assumant son rôle avec une conscience professionnelle admirable : « Tout avait été sacrifié à cet idéal : être un parfait chef de gare. »
4️⃣
À la veille de sa retraite, il est plein d’amertume, d’angoisse et de désespoir. Il voit son départ comme une mort symbolique : « On n’y échappe pas plus qu’à la mort. ». Il pense qu’il va « s’enterrer vivant », ce qui montre qu’il ressent la retraite comme la fin de son existence sociale et personnelle.
5️⃣
Les passages au présent sont ceux où le narrateur exprime l’actualité du moment :
→ « A côté, dans son bureau… il contemple le parquet… »
→ « Et lui, où ira-t-il ? »
→ « Un autre chef viendra… »
→ « Et aujourd’hui, … la satisfaction du devoir accompli… »
📌 Le présent sert à ancrer le lecteur dans la situation actuelle du personnage, dans le moment où il réfléchit.
En revanche, l’imparfait et le passé composé servent à raconter sa vie passée et ce qui est déjà achevé.
6️⃣
Le narrateur compatit clairement à la douleur du chef de gare. Il emploie des expressions qui inspirent la pitié et révèlent un jugement affectueux : « ce n’est pas grand’chose », « une existence qu’il a voulue exemplaire », « sans aucune compensation à son désespoir ».
Il souligne le courage de l’homme (« héroïquement défendu ») et le vide cruel de sa fin de carrière, ce qui montre son empathie.
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