Correction texte L’enfant et les arbres - 8éme année - Module5
Je découvre le texte :
1️⃣ Le petit garçon se trouve dans la forêt, entouré de nombreux arbres de différentes espèces.
2️⃣ Il dialogue avec un vieux chêne, un arbre sage qui lui raconte des choses sur la forêt et sur le roi des arbres.
J'analyse le texte :
1️⃣ Les arbres sont comparés à des êtres humains :
On le voit grâce à plusieurs indices : ils bavardent, ferment leurs yeux, resserrent leurs branches, font les morts, réfléchissent, ricanent, parlent et se mettent au garde-à-vous. Ces verbes sont normalement réservés aux humains, ce qui montre que les arbres sont personnifiés.
2️⃣ Les sapins jouent le rôle de gardiens de la forêt.
Ils sont sombres, élancés et taciturnes, et lorsqu’un intrus approche, ils font trembler leurs aiguilles pour prévenir les autres arbres du danger.
3️⃣ Dès que quelqu’un s’approche, les sapins donnent l’alerte en faisant tre embler leurs aiguilles.
Alors, tous les arbres cessent de parler, ferment leurs yeux, resserrent leurs branches et font semblant d’être morts pour se protéger.
4️⃣ Selon le chêne, les menaces qui pèsent sur les arb bres sont le tonnerre et la foudre (« Si je ne suis pas foudroyé »), et aussi le sort réservé aux peupliers, qui « finiront tous dans des boîtes d’allumettes », autrement dit : être coupés et transformés en objets.
5️⃣ Le petit garçon est triste à la fin parce que le vieux chêne se moque des peupliers et les méprise e, alors que lui les aime bien. Cette moquerie lui fait de la peine, car il ressent de l’affection pour tous les arbres de la forêt.
J'apprécie le texte :
Oui 🌳, si j’étais à la place de l’enfant, j’éprouverais les mêmes sentiments que lui.
Moi aussi, je serais fasciné par cette forêt vivante où les arbres parlent, pensent et se comportent comme des amis. J’aurais du respect et de l’admiration pour le vieux chêne, sage et âgé de plusieurs milliers d’années.
Mais, comme le petit garçon, je me sentirais aussi triste quand le chêne se moquerait des peupliers. Je trouverais injuste qu’on se moque d’autres arbres simplement parce qu’ils sont différents.
👉 Cela montre que l’enfant est sensible, respectueux et plein d’imagination, et j’aimerais lui ressembler.
J'enrechis mon vocabulaire :
🌿 1) Association des arbres et de leurs définitions
| A (Arbre) | B (Définition) |
|---|---|
| Le cèdre | Grand arbre à branches presque horizontales en étages |
| Le peuplier | Arbre élancé, de haute taille, à petites feuilles |
| Le saule | Arbre qui pousse dans les lieux frais et humides |
| Le sapin | Arbre résineux à tronc droit, à écorce épaisse, à branches plongeantes |
🌳 2) Complète les phrases
a- La sapinière est une forêt de sapins.
b- La châtaigneraie est un lieu planté de châtaigniers.
c- La chênaie est une plantation de chênes.
d- L’olivaie (ou l’oliveraie) est un verger d’oliviers.
e- La pinède est un bois de pins.
🌰 3) Complète avec les bons homonymes
a- Le jardin est entouré d’un mur.
b- Marie aime la confiture de mûres.
c- Le cerf brame au clair de lune.
d- L’aigle emporte sa proie dans ses serres.
e- Ma mère porte une jolie chaîne en or.
f- Les montagnes de la Khroumirie sont recouvertes de chênes et de sapins.
J'écris :
En sortant de la forêt, le petit garçon aperçut son camarade Nadir assis près du chemin.
— Salut ! dit Nadir. Où étais-tu passé ? Je te cherchais !
— J’étais dans la forêt, répondit le petit garçon. J’ai parlé avec les arbres…
— Avec les arbres ? fit Nadir en riant. Tu veux dire que tu les entends parler ?
— Oui, surtout le vieux chêne. Il m’a raconté qu’ils ont peur de certaines choses.
— Peur ? De quoi peuvent avoir peur les arbres ?
— De la foudre, du feu, et surtout des hommes qui les coupent pour en faire des boîtes d’allumettes, expliqua le garçon avec tristesse.
Nadir baissa la tête.
— C’est vrai… On détruit souvent les forêts sans réfléchir.
— Oui, et pourtant les arbres nous donnent de l’air, de l’ombre, et même des fruits, ajouta le garçon.
— Alors il faut les protéger ! décida Nadir.
— Oui, promit le petit garçon. Quand je serai grand, je planterai beaucoup d’arbres !
Les deux enfants regardèrent la forêt au loin. Le vent faisait frémir les feuilles, comme si les arbres les remerciaient en silence.
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